GRAND PRIX de CRÉTEIL 1/32 1981
Printemps 1981
En 1981 existaient deux classements PRODUCTION.
Le "A" pour les pilotes "expérimentés"
Le "B" pour les "rookies", première année de compétition.
Une victoire pour Pierre DUEZ.
Ce Stéphanois débute en 1977 ( donc au tout début du renouveau du slot racing ) et devient un sérieux ( ! ) concurrent du club de Bron.
Il est le rédacteur de MiniRacing de 1980 à 1985 ( Il a refusé tous mes articles ! )
Il se qualifiait régulièrement dans les finales pour se voir trahir par sa mécanique, la transmission la pluspart du temps.
Fervent supporter de Ferrari et surtout du Team MERZARIO sa devise est :
" Toujours égal à lui même, sera le meilleur lorsque les autres seront moins bons. "
Pierre Duez, l'exemple du bon esprit.
Denis Cauquelin nous rapporte son souvenir.
"Ma première victoire ( rappel: les "rookies" ne tournaient pas avec les "expérimentés" ) J'avais une Ford Capri et la piste de Créteil était spécifique trés haute vitesse avec son banking. Rien à voir avec Munster et ses virages. A l'entrée de ce banking, à pleine vitesse, la force centrifuge faisait taper le châssis sur la piste, la voiture rebondissait, décollait et sortait. Si on freinait avant ce banking, la voiture n'était plus plaquée et tombait. J'ai réussi à trouver l'endroit précis ou je soulageais juste trés peu la poignée pour reprendre à fond et garder ma vitesse sans décoller.
Quelle satisfaction."
François Callat :
" Les TOVER italiennes surclassaient les châssis PARMA américains.
J'ai réussi à faire second. Mais pfff...
Quand je suis passé sur TOVER fin 1982 les bons résultats se sont accumulés.
J'ai laché la PARMA sans regret. "
Un petit extrait du livre " RACING " d' Alain Lefebvre à propos de la finale Sport-Europe.
Sur la fin de la course, Mazourenok faisait une remontée fort
remarquée. Dernier segment, il me reste seulement trois tours d'avance sur Mazourenok mais la direction de course a quelques soucis avec le compte-tours de la piste que je vais utiliser, il faut donc que mes tours soient comptés par un commissaire et c'est Vauthier qui est désigné.
Cela ne me réjouis guère car ce Vauthier est un Alsacien qui ressemble à un singe et qui me déteste (je le lui rends bien d'ailleurs). Pour gagner, je dois absolument contrôler la remontée de Mazourenok lors de cet ultime segment et j'y parviens de justesse (je suis très tendu) puisqu'il ne me double que deux fois (il me reprend donc deux tours) et je finis quelques mètres devant lui, ouf !
Les membres du club me fêtent comme un héros et Mazourenok
lui-même vient me féliciter. Tout va bien jusqu'à la remise des prix où
j'apprends que je suis classé finalement 2e alors que juste après
l'arrivée la direction de course avait confirmé ma victoire. Vauthier avait réussi à me subtiliser ma victoire (en mentant sur le décompte des tours) pour que celle-ci revienne à un concurrent plus dans la ligne du 1/32 à la française. J'étais complètement anéanti, Mazourenok lui-même était prêt à reconnaître qu'il ne m'avait repris que 2 tours et que donc j'étais le vrai vainqueur mais rien n'y fit. Ce truquage restera ma plus forte déception de toutes ces années faites de luttes acharnées.
REMARQUE SUR CES PROPOS :
Il est quand même peu envisageable de remettre en cause l'honneteté d'André Vauthier.
La seule chose sure c'est qu'Alain Lefebvre déteste André Vauthier.
Mais il n'y a rien de personnel. Car Alain Lefebvre déteste tous les pilotes de slot racing. Et on peut même affirmer qu'Alain Lefebvre déteste tout le monde. On va quand même se limiter aux humains mais il est possible qu'il déteste aussi les animaux, les plantes, les bactéries, les extra-terrestres et même des choses bien moins courrantes.
